Portes-monnaies, porte-cartes, Trousses, étuis divers, ceintures, sacs à main, mallettes, sellerie… Autant de produits indispensables à une clientèle en quête de qualité et durabilité. Pour s’adapter aux évolutions du marché, la maroquinerie exige une adaptation constante afin de donner un nouveau souffle aux modèles et collections. La formation constitue la solution idéale pour conserver l’excellence du secteur de la maroquinerie en France, préserver les savoir-faire ancestraux et attirer les jeunes vers ce secteur. Dès lors, où se former en maroquinerie ? Éléments de réponse.
Quelle formation pour devenir maroquinier ?
Pour exercer le métier de maroquinier, il faut, bien évidemment, suivre une formation maroquinerie. Pour ce faire, vous avez le choix entre différents diplômes, du CAP au BTS. Ces formations sont proposées au sein d’établissements tels que les CFA et les lycées professionnels.
Découvrez, ci-dessous, les différentes formations que vous pouvez suivre pour vous préparer au métier de maroquinier :
- CAP maroquinerie ;
- CAP sellerie générale ;
- CAP sellier-harnacheur,
- CAP chaussure et podo-orthésiste ;
- BEP métiers de la mode et industries connexes (option maroquinerie) ;
- Bac pro métiers de la mode et industries connexes (textiles, cuir, habillement) ;
- Bac pro artisanat et métiers d’art ;
- Bac technologique STI génie mécanique ;
- BTS industries des matériaux souples.
La plupart des écoles de mode proposant des formations en maroquinerie sont situées à Paris et certaines sont présentes aussi dans des villes comme Lyon, Bordeaux, Rennes ou Roubaix. Les jeunes candidats, qu’ils soient Français ou étrangers, désireux de se préparer au métier de maroquinier peut, ainsi, opter pour la ville qui leur convient le mieux en termes de qualité de vie, d’opportunités professionnelles, de services, etc.
À lire : Comment devenir maroquinier ?
Où faire carrière ?
Les meilleures marques de maroquinerie française, comme Delsey, Hermès, Longchamp, la Maison Heritage, Yves Saint Laurent (YSL), Chanel, Louis Vuitton, Goyard, ou encore Petite Mendigote disposent de manufactures et d’ateliers un peu partout en France. Ces maisons de luxe n’hésitent pas à accueillir des apprenants et des stagiaires pour leur apprendre les savoir-faire et les techniques de travail propres à cette activité.
Ces grandes maisons réalisent 70 % du chiffre d’affaires global du secteur et constituent aussi les principaux recruteurs. Ces grandes marques côtoient des petites structures qui proposent également des opportunités professionnelles à saisir.
Les candidats les plus qualifiées titulaires d’un CAP ou d’un BTS ne peinent pas à trouver un emploi au terme de leur parcours de formation. Les grandes maisons recherchent, particulièrement, des techniciens expérimentés qui disposent d’un savoir-faire reconnu. Les spécialités pointues sont très recherchées et garantissent une bonne insertion professionnelle rapide et durable.
Un secteur dynamique et en plein essor
Les grandes maisons de luxe produisent, aujourd’hui, jusqu’à deux collections par an. Les artisans maroquiniers doivent faire preuve de créativité afin de proposer de nouveaux produits toujours plus ergonomiques et plus pratiques sans rien perdre en matière de qualité et de style.
Quant aux matières utilisées, elles sont anoblies grâce à l’évolution des techniques de tannage. Le maroquinier intègre d’autres matières dans le travail des peaux, comme les textiles, le simili cuir, les perles, etc.
Ce panel se diversifie de plus en plus, au gré des tendances et des influences, de manière à répondre à tous les goûts et toutes les exigences. Les techniques de travail et les machines ont évolué également, tirant profit des innovations technologiques. Citons, par exemple, la découpe au laser qui simplifie et de rationaliser les processus de production. Les fabricants sont, ainsi, en mesure de proposer des articles avec un rapport qualité/prix qui prend en considération, aussi, les aspects liés à l’impact écologique et au respect de l’environnement.